• (5) Soline était née

    (5) Soline était née

    Soline était née

     

    1ère Partie:

     

    Parfois, j’aime être femme. Je me suis décidée à raconter comment c’est arrivé:

    C’était mes premières années de Lycée. Un mercredi après-midi, on était seul à la maison avec un pote. On est rentré dans la chambre de ma sœur Aurélie (de 6 ans mon aînée), lieu qui m’était formellement interdit. On cherchait son album de Dire STRAIT mais dans son armoire, on est tombé sur un carton contenant sa lingerie disons « festive »… 

    Mon copain a commencé à fouiller dedans. Il y avait des strings, des bas, des nuisettes,…En fait un peu de tout. « Ta sœur, elle est doit être super chaude… ». Je lui ai demandé de reposer tout ça. Si jamais elle s’apercevait que j’avais fouillé dans sa piaule, bonjour l’engueulade !

    Là, je ne sais pas ce qui lui a pété dans la tête mais ça a dû se passer à peu près ainsi, du moins dans mon souvenir lointain :

    – Et si on se faisait une partie de film porno ? Sur le coup, je n’ai pas compris mais il m’a vite expliqué : on mettrait les dessous de ma frangine chacun son tour et on se taillerait une pipe ! Je lui ai demandé s’il n’était pas cinglé et lui ai précisé que je n’étais pas homo !

    Il m’a répondu que lui non plus mais qu’en mettant des dessous de femme, c’est comme si on se faisait sucer par une gonzesse. Et le jour où ça nous arriverait pour de vrai, on aurait l’air moins con; on saurait ce que ça fait…Jeune et idiot, j’ai dû me suis laisser persuader. Ou plutôt, un peu fait forcer la main : à peine le temps de réfléchir que Fred était déjà à poil en train de choisir dans les culottes de ma sœur ! En 3 minutes, il avait enfilé une paire de bas à clip et un body en dentelle.

    « – Baisse ton pantalon, c’est moi qui commence. »

    C’était idiot, mais d’avoir quelqu’un pour de vrai en face de moi avec une tenue de femme sexy comme dans les films X, même si c’était un copain du lycée, c’était excitant ! Quand il a posé sa main sur mon sexe qui n’avait jamais été touché par personne d’autre que moi, il s’est mis direct au garde-à-vous. Je ne peux pas mentir : quand il m’a pris dans sa bouche chaude et humide ça a été incroyable. Et quand il s’est mis à me sucer de tout mon long, ça a été simplement divin…Tellement intense qu’après seulement une dizaine de va-et-vient de ses lèvres sur ma verge, j’ai dû me reculer pour jouir et laisser échapper les quelques gouttes de sperme que je commençais à produire à cet âge…

    Fred a rigolé : « Heureusement que t’étais pas avec une vraie gonzesse. Elle se serait foutue de ta gueule. A ton tour de me sucer. Moi aussi je veux voir ce que ça fait ».

    Il a ôté le body et les bas pour me les donner. Je me suis habillé avec à mon tour. Ce n’est qu’en y repensant plus tard que j’ai réalisé l’étrange sensation que j’avais éprouvé en enfilant ces bas et en passant ce body de dentelle. Sur le moment, une seule chose me perturbait : j’allais devoir lui lécher la bite et je commençais à regretter amèrement de m’être laisser embarquer dans son petit jeu! Fred, lui, toujours dans l’excitation était debout devant moi et bandait vraiment comme un dingue. « T’es très belle comme ça. Super sexy ! Allez ma jolie ; taille moi une bonne pipe ! »

    Je me suis agenouillé devant lui. Son sexe était un peu plus gros que le mien et son gland à 5cm de mon visage, m’impressionnait.

    J’ai ouvert la bouche, fermé les yeux et je l’ai pris entre mes lèvres…

    J’ai commencé à glisser dessus puis à revenir et à l’enfoncer à nouveau entre ma langue et mon palais encore et encore. Je coulissais maintenant sur son membre dans un rythme régulier le prenant tout entier jusqu’à perdre mon bout du nez dans la toison de son pubis : j’étais en train de lui tailler une pipe comme une vraie fille. C’était tellement étrange : je n’avais jamais eu quelque chose d’aussi doux dans la bouche. Je sentais sa verge palpiter. Fred respirait fort et laisser échapper des petits râles qui en disait long…

    Contrairement à moi, il n’a pas été pressé de se lâcher. Il a vraiment fait durer son plaisir. Je me souviens que je salivais beaucoup à force de me l’enfoncer dans la bouche ; ça me coulait même sur le menton. Si bien que je me suis reculé pour m’essuyer le visage.

    « Ma chérie, tu es vraiment très douée ! Tu suces trop bien. Tu vas pas t’arrêter quand même ! »

    C’est lui qui s’est alors approché de moi, m’obligeant à ouvrir de nouveau la bouche mais cette fois, il a posé ses mains sur ma tête et son sexe entrait et sortait de ma gorge sans que je bouge. C’était ses coups de reins qui donnaient la cadence. Les lèvres ouvertes, je ne lui servais plus que de fourreau à bite. Il a accéléré en me parlant plus rudement :

    « t’es une vraie petite salope !… T’aimes ça bouffer de la queue !…. Ma jolie garce, je vais te défoncer la bouche !… » Et j’en passe… Quand tout à coup, il m’a attrapé par la nuque, m’a plaqué la tête sur son ventre et avant même de pouvoir réagir, J’ai pris un grand jet de sperme sur les amygdales ! J’ai réussi à me dégager mais pas assez vite pour ne pas prendre une deuxième giclée en plein visage…J’ai craché cette crème qu’il m’avait forcé à prendre ; c’était tellement gluant :

    « T’es vraiment crade ! Pourquoi t’as fait ça ?!»

    Il s’est contenté de me regarder avec un air provocateur :

    « T’as été tellement bonne ; tu méritais bien une petite récompense… T’es une sacrée garce ; dommage que tu sois pas une vraie gonzesse ! »

    On s’est rhabillé et on a fini par écouter ce foutu album « money for nothing » comme si de rien n’était. Pourtant…

    Le soir dans ma piaule, impossible de m’endormir. Je n’arrêtais pas de penser à ce qui m’était arrivé. Le sentiment de culpabilité ne calmait pas mon excitation. Je bandais vraiment dur ! Le souci c’est que ce n’était pas le souvenir de sa bouche sur ma queue qui me plaisait mais bel et bien de m’être occupé de lui et d’avoir été sa femme qui faisait chavirer mon esprit. N’y tenant plus, je suis retourné dans la chambre de ma sœur lui emprunter des bas, un string en dentelle et une nuisette. Je me suis enfermé à double tour pour passer le tout. Allongé sur mon lit, j’étais tellement mieux ainsi vêtu. 

    Le contact de la soie sur ma peau, le string qui s’insinuait dans ma raie, mes jambes qui crissaient en les frottant l’une à 

    l’autre : pas facile à décrire comme sentiment.

    Je me suis remémoré ce merveilleux après-midi que je venais de vivre. Pourquoi merveilleux ? Parce qu’avec le recul, j’ai réalisé que prendre son gland violacé tout brûlant de désir dans ma bouche, sucer sa colonne de chair si douce et si dure à la fois avait été fantastique ! C’est comme si j’avais encore son odeur de mâle dans le nez ; une odeur si envoûtante. Et quand ses paroles sont devenues plus crues, qu’il m’a traitée de petite cochonne, qu’il m’a baisé la bouche, j’étais sa soumise et à sa merci ! Et quand il a éjaculé, mon Dieu ! Son sperme chaud, âcre et salé. J’étais offusqué, c’est vrai, mais je me suis vite rendu à l’évidence : j’avais adoré…C’est comme si j’avais toujours son goût sur les papilles. Il n’y avait pas de doutes : j’en voulais encore…

    Je me suis fait jouir plusieurs fois avant de m’endormir toujours habillée en femme, et j’ai remis ça au petit matin en poussant plus avant mes caresses intimes : mes doigts descendaient sous mes bourses et je me caressais mon petit œillet, l’entrée de mon intimité comme une vraie femelle le ferait et le malheur, c’est que c’était délicieux…

    Les jours suivants ont été difficiles, même douloureux. Sous ma tenue de lycéen, je ne sortais plus sans porter une petite culotte, un petit top et bien sûr des bas. Toute la journée en classe avec Fred, je désirais secrètement qu’il me demande de venir avec lui aux toilettes. Alors, il aurait vu comment j’étais fringué sous mes vêtements, ça l’aurait excité et j’aurais dû le soulager, le branler et le sucer. Je crevais d’envie de reprendre encore et encore son gros sexe dans ma bouche. Il pourrait y jouir. Je prendrais son sperme. Tout son plaisir jusqu’à la dernière goutte…

    Rien de tout cela ne se passa. Mes fantasmes ridicules ne me permettaient que de me soulager le soir en solitaire en léchouillant mes doigts tendus comme si c’était sa bite et en me doigtant l’anus profondément car j’avais fait une découverte magique : je m’insinuais une grosse noix de beurre dans le rectum et après quelques minutes mon orifice était tout crémeux. Je pouvais alors y planter mon index et mon majeur en même temps, les faire entrer et sortir, les vriller entre mes fesses et me provoquer des fourmillements très étonnants ! Sans parler de l’excitation de me comporter comme une femme avec mon corps et des drôles d’idées qui étaient apparues comme prendre autre chose que mes doigts dans mon derrière…

    Mes pensées lubriques ne me suffisaient plus. Il fallait que je fasse quelque chose. Alors j’ai pris le « taureau par les cornes » et j’ai demandé à Fred s’il voulait venir chez moi ce week-end ; en ajoutant d’un ton mielleux qu’on pourrait « délirer un peu ». J’espérais que cette allusion lui ferait comprendre mes intentions. Après ce qu’on avait vécu, il n’était pas amnésique quand même !

    « ouais, ok. Je peux venir dimanche. Samedi on a un match ». Mon cœur s’est mis à battre la chamade. Qu’il est compris ou non, j’étais convaincu qu’une fois à la maison tous les deux, je pourrais abuser de lui sans trop de difficultés comme il l’avait fait avec moi la première fois…

    Malheureusement, rien ne s’est passé comme prévu. Il se trouve que mon enfoiré de frangine était à la maison ce jour-là. Soi-disant pour réviser sa maitrise. Toujours est-il que nous n’étions pas seuls et que je n’ai pas osé provoquer Fred comme je l’avais prévu. Sans compter qu’il la reluquait sans vergogne. Il faut dire qu’elle portait une robe à bretelles qui pouvait faire pâlir n’importe quel homme normalement constitué. Avec ses bottines à talons et son décolleté pigeonnant, elle était trop belle ! Alors imaginez un ado comme Fred qui en plus, avait vu ses sous-vêtements sans son armoire. Y’a de quoi être subjugué !

    J’ai toujours été un peu jaloux de ma sœur mais jamais à ce point. Ca dépassait sa simple réussite et les compliments de mes parents. Elle avait des gros lolos que je n’aurais jamais. C’était une gonzesse et pas moi. Elle devait en faire bander des mecs et surtout, elle faisait bander MON copain. C’étaitinadmissible!

    Quand il m’a dit en aparté « putain, ta sœur elle est trop bonnasse. Je me la taperais bien. Tu crois qu’elle a ses dessous sexy en ce moment ? », je me suis senti frustré comme jamais. Sous l’exaspération je lui ai lancé : « Si tu veux, je peux la remplacer ».

    Sur le coup je l’ai scotché. Il m’a regardé sans répondre. Je tenais ma chance et je n’avais pas l’intention de la laisser filer :

    – t’as déjà dit que je suçais super bien ; tu pourrais continuer à t’entrainer sur moi. Comme ça, si un jour t’as une ouverture avec Aurélie, t’aurais l’air moins con… (juste retour des choses)

    -t’es sérieux ?

    – Ca t’as pas plu l’autre jour? Moi j’aimerais bien recommencer…

    – Tu parles que ça m’a plu ! Mais comme j’ai abusé, j’ai pensé que tu voudrais pas le refaire.

    – Beh si. Ça me tente.

    – On va dans ta chambre ?

    – Ca craint. On n’est pas seuls dans la maison. On verra une autre fois…

    Ces derniers mots ont été difficiles à prononcer. Je voyais bien que son pantalon était déformé par une envie soudaine. 

    J’aurais pu juste dire « oui » et profiter de lui sur l’instant. Mais je ne voulais pas faire ça à la va-vite et perdre la magie de son désir. C’était un peu comme une vengeance pour les derniers jours que j’avais vécus. A lui de cogiter et de patienter !

    -t’as qu’à venir chez moi mercredi après les cours. On va bien s’amuser.

    -ok, je viendrai !

    Les tabous étaient levés et dans trois jours, ça allait être ma fête, obligé !

     

    2ème Partie:

     

    Dimanche soir, Aurélie est repartie à la fac.

    Ma sœur laissait son linge sale à la maison alors, dès qu’elle a eu franchi la porte, je me suis précipité à la panière pour y trouver, comme je l’espérais, la robe qu’elle portait la veille. Là où j’ai eu plus de chance, c’est qu’elle n’avait pas pris ses bottines à talons avec elle. En fait, je voulais m’habiller comme elle quand mercredi, j’irai voir Fred. Je serai son 

    Aurélie à lui. Je serai elle et moi aussi, je le ferai craquer ; je lui donnerai envie de moi…

    J’ai caché le tout dans ma chambre puis je suis allé chercher son carton contenant ses dessous frivoles. Je me suis enfermé à double tour et j’ai commencé mon inspection en toute tranquillité dans ses sous-vêtements.Je suis tombé en extase devant un serre-taille avec porte-jarretelles et un soutien-gorge assorti avec des petits coussinets et une bande de dentelle qui en faisait une brassière. Il y avait aussi la petite culotte pour compléter l’ensemble. Le tout me semblait très à propos pour me transformer. Mon choix était fait et je suis passé à l’essayage. Ne vous moquez pas ! J’ai découvert qu’il était bien plus pratique d’agrafer sur le devant et de tourner ensuite les dessous plutôt que de se contorsionner pour les mettre en place. Ça faisait partie de l’apprentissage…

    J’ai aussi trouvé une paire de bas mais sans clip. Ils étaient en nylon. Quand je les ai enfilés et accrochés aux jarretelles, c’était fantastique! Tellement plus soyeux qu’à l’accoutumée et ils tiraient mon serre-taille vers le bas me procurant des caresses sur les cuisses et les fesses encore inconnues. Je me suis demandé si une vraie fille appréciait comme moi cette sensation ou si c’était seulement l’impression de changer de sexe en mettant ces atours typiquement féminins qui me troublait…

    Puis j’ai passé la robe, et j’ai chaussé les bottines : ce fut merveilleux! D’abord parce que mon image ainsi vêtu dans la glace me plaisait beaucoup. L’échancrure de la robe laissait paraître la dentelle de ma brassière. Les coussinets me dessinaient un semblant de poitrine et être perché sur des talons était merveilleux. J’étais comme hypnotisé par mon allure de fille qui me semblait tellement crédible.

    Je ne sais plus combien de temps j’ai déambulé ainsi vêtu dans ma chambre mais je me souviens que l’idée de sexe pur avec Fred était passé au second plan. Je profitais de ma nouvelle condition avec bonheur, travaillant ma démarche avec ces nouvelles chaussures, m’entrainant à m’asseoir avec ma robe, recherchant à améliorer mes attitudes et mes gestes pour devenir femelle…Je me souviens aussi que lorsque j’ai quitté les bottines, j’ai réalisé que j’avais des tiraillements dans les mollets et c’était un peu comme quand on a fait du patin à glace trop longtemps : on perd un peu ses repères…

    Je vous passe les détails de la courte nuit qui s’en est suivie car le paquet de kleenex y est passé et je n’ai quitté la robe que le matin pour me préparer à partir au lycée…

    Lundi, une longue journée.

    J’étais plus que distrait en cours. Impossible de me concentrer. J’avais tellement mieux à penser. D’autant plus que Fred n’était plus le même. Il me regardait bizarrement. Il était distant et me cherchait en même temps. Je crois qu’il attendait mercredi avec autant d’impatience que moi : un mélange de gêne et de connivence s’installait entre nous : peut-être simplement le désir qui montait. Mais qu’attendait-il vraiment de moi ? Serai-je à la hauteur de ses attentes ? J’avais un peu peur…

    Enfin la fin des cours ! Je suis rentré chez moi en 4eme vitesse car j’avais une lubie qui me taraudait l’esprit depuis le matin : je voulais encore perfectionner mon look et cette fois, je me suis enfermé dans la salle de bain. Après m’être habillé en Aurélie, j’ai fouillé dans le maquillage de ma mère! Devant la glace, j’ai recouvert mon visage de fond de teint, j’ai mis de la poudre sur mes joues (que j’ai dû pas mal estomper : pas facile quand on est novice de ne pas tourner au clown), j’ai mis du crayon sous mes paupières, de l’eye-liner et du mascara sur mes yeux et du rouge à lèvre. C’était saisissant! C’est fou comme si peu de détails peuvent faire tant de différences!! J’étais jolie ; un peu garçonne à cause de mes cheveux courts, mais apprêtée et maquillée, aussi incroyable que ça puisse paraître, mon reflet me faisait de l’effet à moi-même! J’ai repensé à ce que m’avait dit Fred la première fois : « dommage que tu ne sois pas une vraie gonzesse ». Mon chérie, dans 2 jours, tu ne diras plus la même chose…

    Mardi, un peu de fatigue.

    Les nuits étaient courtes. A force de m’amuser toute seule, je manquais certainement de sommeil. Je me sentais un peu lascive. Et puis il s’est passé un drôle d’événement en cours de chimie : discrètement, Fred m’a demandé s’il pouvait toujours compter sur moi le lendemain. Sans le regarder, je lui ai répondu que bien sûr et que j’avais même une petite surprise pour lui. Et sans le préméditer, j’ai posé ma main sur son entrecuisse et je me suis mise à lui frotter le sexe à travers son jean sous la paillasse pendant que le prof continuait son cours! Il s’est laissé faire comme si de rien n’était. Il bandait et je devinais tout son sexe sous mes doigts. J’aurais donné n’importe quoi à cet instant pour le déboutonner et lui prendre son chibre à pleine main ou mieux à pleine bouche! Plus qu’un jour…

    Mercredi, toute folle…

    Je n’ai rien pu avaler au petit déjeuner. J’étais toute tremblante. La veille, j’avais préparé mon sac à dos avec la robe, les bottines et le maquillage. Les dessous, je les avais déjà sur moi.

    Nous étions en histoire-géo :

    -Tu viens à quelle heure ?

    – faut que je passe chez moi vite fait et j’arrive dès que je peux.

    – Je t’attends ; touche : j’ai déjà envie.

    Pas besoin de toucher, son pantalon tout déformé ne cachait pas son érection…

    Quand la sonnerie a retenti, je suis partie en courant. Arrivée chez moi, j’ai pris soin de m’introduire deux grosses noix de beurre dans le derrière, j’ai attrapé mon sac et je suis vite partie chez Fred. Il devait m’attendre.

    Il m’a ouvert la porte avec un sourire :

    – alors, c’est quoi ta surprise ?

    – attends, tu vas voir. Je vais dans la salle de bain.

    – t’as des trucs dans ton sac à dos ?

    – peut-être. Laisse-moi quelques minutes…

    J’ai fait au mieux pour m’habiller et me maquiller au plus vite de peur qu’il ne s’impatiente. Puis depuis le couloir, je lui ai demandé de fermer les yeux et d’attendre que j’arrive. J’aurais voulu que la surprise soit totale mais je crois que le bruit de mes talons sur le carrelage l’a étonné et il a ouvert les yeux : il m’a vu arriver de loin, timide et le pas mal assuré mais satisfaite de sa réaction. Je n’oublierai jamais son regard à cet instant. Il ne s’attendait sûrement pas à une telle mise en scène de ma part. Moi, ça faisait 3 jours que je m’y préparais et son attitude a dépassé toutes mes espérances…

     

    3ème Partie:

     

    Je me suis approchée de lui lentement en minaudant et en exagérant légèrement mon déhanché. Il fallait que sois convaincante. Je lui ai dit : « je suis Soline, la petite sœur d’Aurélie. Tu sais, ça fait un petit moment que je te regarde. Tu ne me laisses pas indifférent… » Un peu de drague m’a semblé opportun pour lancer le jeu.

    – Soline ? tu es aussi craquante que ta frangine. Vous vous ressemblez beaucoup.

    – Oui mais tu la préfères pas vrai ?

    – Non, pas du tout. Tu es plus de mon âge. Et toi aussi tu me plais.

    J’étais maintenant à 50cm de lui et j’ai croisé mes avant-bras autour de sa nuque essayant d’être aussi provoquante que possible : « c’est vrai ? Moi aussi je te plais ? »

    En guise de réponse, il a juste posé ses lèvres sur les miennes dans un mouvement rapide et bref avant de me regarder droit dans les yeux. Il venait de me donner un baiser ! En signe de consentement, j’en ai fait de même sans aucune gêne et en laissant même trainer un peu plus le contact de nos bouches. Il avait maintenant mon rouge à lèvre imprimé sur les siennes comme une trace indélébile… Il m’a alors saisi par la taille, m’a plaquée contre lui et a plongé sa langue dans la mienne. Il m’a fait chavirer : il était en train de m’embrasser avec fougue. Comment résister ?

    Moi, jeune demoiselle depuis peu, j’étais en train de me faire rouler une pelle par un mec pour de vrai! J’étais au bord de défaillir. Son étreinte était vigoureuse et son sexe déjà tout dur cherchait le contact de mon corps. J’ai senti ses mains plus pressantes descendre sur mes fesses, passer sous ma robe et me presser contre lui. Il me serrait fort et ses doigts frôlaient mes bas, mes jarretelles, mes cuisses… Je lui susurrais : « c’est pour toi que je me suis fait belle, même en dessous… ». J’étais en train de le rendre fou. Exactement comme je l’avais prévu. ! Il m’embrassait maintenant dans le cou, me léchouillant sous le menton tout en continuant de me plaquer contre lui et se frottant sur mon ventre.

    N’y tenant plus, je l’ai un peu écarté pour déboutonner son pantalon et passer ma main dedans. J’ai commencé à le caresser à travers son boxer puis j’ai plongé dedans pour le saisir réellement. Sa verge était si chaude et ses bourses si douces ! Je lui câlinais lentement la bite alors que ses lèvres cherchaient toujours à me couvrir de baisers. J’ai alors commencé à lui ôter son tee-shirt en le remontant. Il a fini de l’enlever tandis que je lui embrassais le torse, lui donnait des petits coups de langues sur les tétons, le couvrait de bisous sur la poitrine. Fred était plutôt musclé, surtout des épaules. Mon Dieu, que c’est beau un homme quand on est une femme amoureuse…

    Lentement ma langue est descendue sur ses abdos jusqu’à ce que je sois accroupie devant lui. J’ai fini de lui baisser son pantalon : enfin l’objet de mes convoitises était dressé devant mon visage n’attendant plus que moi. D’une main, je lui ai pris tout doucement les couilles et de l’autre j’ai commencé à le branler très lentement lui titillant le gland du bout des lèvres. Je voulais être parfaite. Qu’il comprenne que j’avais autant envie que lui de le sucer ! Je me suis un peu enhardie et c’était maintenant à son prépuce que je roulais des galoches. J’enroulais ma langue tout autour, je lui lapais le frein par dessous en lui jetant des regards plein de tendresse. Lui aussi me regardait faire. Il serrait les dents.

    Mon pauvre chéri !

    Ce devait être insupportable de plaisir ce que je lui faisais. Pourvu qu’il ne craque pas. J’ai finalement fini par glisser délicatement tout le long de sa colonne de chair jusqu’à l’avoir entièrement dans ma bouche. Le nez collé à son pubis, son gros machin m’emplissait la gorge. La mâchoire écartée, ce n’était pas vraiment agréable mais si excitant à la fois. Le saisissant par les hanches je me suis mise à le pomper avec ardeur, alternant les rythmes, insistant parfois sur son nœud turgescent, vrillant aussi ma bouche autour de lui et reprenant mes va-et-vient saccadés.

    -Putain mais t’es une vraie salope ! T‘aimes ça bouffer des bites ! Vas-y , suce moi bien ma Soline, fais moi du bien !

    Il m’avait appelé « Soline » ! Ça a été comme un coup de poignard et j’ai redoublé d’ardeur.

    Ses gémissements se sont transformés en râles jusqu’à que je le sente se raidir et son bout enfler étrangement. Pas de doute, il allait m’honorer d’ici quelques secondes. Je l’ai branlé comme une damnée aspirant de toutes mes forces le reste de sa queue et, dans un cri bestial, il a déchargé sur mon palais, secoué de spasmes impressionnants! Ne voulant pas le lâcher, j’ai dû avaler une bonne partie de son sperme brulant. Je sentais le reste couler à mes commissures. Oui, j’étais salie par sa semence. J’avais goûté au fruit défendu. J’étais sa petite garce…

    -T’es incroyable ! Qu’est que c’était bon. T’es vraiment douée…

    J’étais peut-être douée mais pas satisfaite du tout. Si lui avait joui et que son sexe ramolli était couvert de veines saillantes, le mien était bien dressé et me faisait même mal. Je n’étais pas venu uniquement pour une fellation ; j’en voulais plus. Beaucoup plus. Ma condition première sait bien qu’il faut du temps pour se remettre d’une éjaculation. Mais si Fred pensait que je n’étais venu que pour le sucer, quel gâchis! Hors de question de s’arrêter là. J’ai ouvert la fermeture éclair de ma robe et je l’ai laissé négligemment tombé sur mes chevilles. Voilà, j’étais devant lui en soutien-gorge et porte-jarretelles, debout devant mon homme avec mes bottines, mes bas et toute frissonnante. Je me suis assise sur le canapé et j’ai baissé ma culotte. Le beurre que je m’étais introduit avait fondu. Elle était maculée de taches blanchâtres et je sentais mon œillet tout graisseux. J’ai relevé les cuisses et devant mon amant interloqué, j’ai commencé à me caresser la raie.

    – j’ai envie de toi mon amour. J’ai vraiment envie !

    – tu veux dire que t’as envie de te faire enculer ???

    -Non ! J’ai envie que tu me baises ! Je veux être à toi entièrement…

    Joignant le geste à la parole, J’ai commencé à me doigter le derrière :

    -Regarde, je suis toute mouillée…Tu veux pas de moi ?

    Bientôt, mon index a rejoint mon majeur suivi de mon annulaire. J’étais en train de me trémousser sur le divan, les doigts plantés dans mon intimité devant mon Fred complètement abasourdi!

    Il a mis du temps avant de s’approcher. 

    Décidément, il n’avait pas compris ce que je voulais vraiment en venant chez lui. Mais la situation ne pouvait pas être plus claire maintenant.

    Il s’est assis à côté de moi, et en même temps qu’il m’a embrassé, ses doigts ont remplacé les miens entre mes fesses… J’avais sa langue dans la mienne, une de ses mains sur mon corps, qui me caressait de partout, et l’autre plantée en moi. Pour lui aussi, c’était la première fois qu’il fouillait quelqu’un à l’intérieur. Et il était très doué. Déjà seule, c’était très agréable. Mais sentir un autre le faire, vous remuer frénétiquement en dedans, c’était magique.

    J’ai senti comme de la chaleur m’envahir le ventre à force de me faire fouiner de la sorte et le sexe de Fred avait retrouvé toute sa vigueur. Il était grand temps de passer à l’acte fatidique. Je me suis approchée de son oreille et lui ai 

    simplement soufflé : « viens maintenant, prends-moi. »

    Il m’a attrapé par le bassin pour me tirer un peu en avant, s’est agenouillé entre mes cuisses et a guidé son chibre vers mon orifice : c’est le moment de vérité.

    Je sens le contact de son gland sur mon anus ; je sens qu’il est en train de pousser fermement pour s’immiscer en moi. 

    Sans m’en rendre compte, je force aussi pour mieux l’accueillir. Il pousse encore et je suis en train de m’ouvrir. Je sens qu’il m’écarte, qu’il me pénètre. Je suis emportée par l’émotion. Je perds toute lucidité… Je suis à sa merci. C’est peut-être incroyable mais je n’éprouve aucune douleur, bien au contraire ! J’ai lu beaucoup de témoignages qui disent que c’est difficile la première fois mais ce n’est pas mon cas : peut-être une prédisposition naturelle ?

    Mon sphincter se referme sur son gland; il appuie ses mains sur mes épaules et me regarde droit dans les yeux. Il s’enfonce encore dans ma chair inexorablement. Je l’embrasse jusqu’à sentir son pubis contre le mien : il est tout en moi. Je suis écartelée ! Je suis pleine de son désir aux tréfonds de mes entrailles. Je suis un écrin vivant à son plaisir… 

    Il me tire vers lui comme pour aller plus loin mais il est vraiment au bout. Il me possède, je suis à lui et je sens son membre qui bat la chamade dans mes reins. Son pieu tout entier me remplit le ventre au plus profond : c’est ce que je voulais et même temps j’ai du mal à y croire… Il commence à me limer. Son sexe coulisse en moi avec une facilité déconcertante me procurant une sensation de plaisir insupportable. C’en est trop. Le sentir entrer et sortir de moi, réaliser que je suis en train de me faire prendre et que c’est encore meilleur que toutes mes attentes, j’en gémis d’extase et finis par jouir comme une folle, accrochée à son cou sans même me toucher le sexe ! Il essuie mon jus avec ses doigts et m’oblige à les lécher tout en continuant de me pénétrer. L’excitation est un peu passée ; je viens de jouir et je trouve plus difficile de le supporter dans mon cul. Mais lui a déjà été contenté une première fois par ma bouche et il est en pleine forme! Je lui demande de me laisser respirer. Je suis haletante. Juste un peu de répit. Il est de courte durée… 

    S’il se retire, c’est simplement pour m’obliger à me mettre à quatre pattes et sans aucune douceur, maintenue par les reins, il me pénètre à nouveau d’un seul coup en levrette. J’accuse ce coup puissant avec surprise mais je l’ai bien cherché. J’ai ce que je mérite. Je n’ai pas le temps de récupérer : il s’acharne déjà sur ma croupe avec véhémence.

    J’ai envie d’un « temps mort » mais sentir ses coups de butoir contre moi ont raison de mon esprit : j’ai une nouvelle sensation étrange et fulgurante entre le fourmillement et l’’engourdissement. C’est plus fort que moi, je recule vers lui à chaque assaut anticipant ses coups de bélier pour qu’il me mette encore plus profond. Il prend un malin plaisir à accélérer et à profiter de mon derrière. Moi aussi je profite de sa rage masculine. Il me tient fermement par les hanches et s’enfonce en moi sans vergogne. Je suis littéralement en train de me faire défoncer : il me maltraite le cul m’assénant de grands coups agressifs. Mais plus il est violent, plus ça me chauffe et plus c’est bon! Je suis à nouveau prête à me faire baiser. Je lui fais comprendre et lui crie mon désir : « Vas-y, baise moi. Bourre-moi bien à fond. Je suis à toi, je veux que tu m’empales comme une chienne. Défonce-moi plus fort encore ! », et je me cambre au maximum. Mon rôle de femme n’en est plus un. Je suis bien réelle et comme je viens de jouir, mon sexe est endolori : je profite d’autant plus de ce nouveau sentiment : celui d’être sa partenaire, sa chose… Je suis au septième ciel!! Encouragé par mes suppliques, il me maintient maintenant par la croupe et par une épaule. Il m’assène des coups si brusques que j’ai du mal à garder mon équilibre. Il s’écrase à chaque fois sur mes fesses m’arrachant des cris de bonheur incontrôlables. Je suis contente de l’avoir fait jouir dans ma bouche la première fois : je sais qu’il en est plus endurant. Ça n’en finit pas, je suis dans un état second comme un peu saoule et surtout, c’est comme si je prenais des décharges électriques qui me remontent dans la nuque à chacun de ses mouvements. Je suis irradiée de volupté : j’en crie et j’en pleure de joie! Tout mon corps est noyé dans un bonheur incommensurable !

    Le plaisir anal est une réalité dépassant toute compréhension! Et lorsqu’à force de me déflorer si hargneusement, il a fini par craquer, déversant tout son amour en moi. En sentant son jus m’emplir le ventre, j’ai joui avec lui avec une telle intensité, que je me suis sentie totalement perdue.

    En reprenant mes esprits, J’ai juste réalisé que j’étais allongée. Fred, couché sur moi, m’écrasait de tout son poids, le corps couvert de sueur et sa queue encore planté en moi. Son souffle palpitant dans mon cou en disait long : je l’avais épuisé ?

    Lui en tout cas m’avait comblé bien au-delà de mes espérances. Je ne pouvais pas être plus femme dans ma tête et dans ma chair.

    Soline était née…

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